Inbach |
Auteurs | Arandel (Auteur) (Auteur) Bloch, Thomas (Auteur) (Auteur) Claus, Gaspar (Auteur) Haden, Petra (Auteur) (Auteur) Parrenin, Emmanuelle (Auteur) Roué, Sébastien (Auteur) Shemie, Ben (Auteur) (Auteur) |
Edition | In Fine : . , 2019 |
Matériel Accompagnement | 1 livret |
ISBN | 3516628303920 |
Prix | 21.53 € |
Langue d'édition | anglais |
Nombre de réservation(s) actuelle(s) : 0 | |
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Notes : 4 clés Télérama
A nouveau un artiste pop s'attaquant au répertoire du grand Jean-Sébastien Bach ? D'autres l'ont fait avec talent : Jacques Loussier (1934-2019) et son Trio Play Bach en version jazz ; Wendy Carlos avec son disque Switched-On Bach (1968) sur fond de vibrionnants synthés Moog, ou, plus récemment, Nicolas Godin livrant sur Contrepoint sa vision psyché-pop du maître de Leipzig. Le Lyonnais Arandel, auteur d'un premier disque remarquable, Love in D, librement inspiré de l'In C du père de la musique minimaliste Terry Riley, s'en tient sur cette cinquième livraison à son dogme : enregistrer un disque électro sans ordinateur ni sample.Il répond cette fois à une commande du musée de la Musique, qui lui a prêté treize instruments anciens (clavecin, viole de gambe, violoncelle Zach, orgue Hammond, ondioline...) auxquels il ajoute synthés et boîtes à rythmes. Ne connaissant, dit-il, pas grand-chose de l'oeuvre du compositeur baroque, hormis son écho entendu sur le tube pop de Procol Harum, A Whiter Shade of Pale (1967), il accouche d'un disque aussi fluide qu'inventif. Il a su bien s'entourer. Comme sur sa version de la Passacaille et fugue en ut mineur, BWV 582, jouée à la note près par le claveciniste Sébastien Roué, qu'il projette dans le cosmos grâce à de subtiles distorsions et beats synthétiques. A la fois charnelle et évanescente, chantant plus haut qu'à son habitude, Barbara Carlotti est renversante sur Bluette, un genre de slow de l'été célébrant la beauté de la vie inspirée d'Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ, BWV 639. Chaque titre de ce disque naïf et roué (avec Areski et Emmanuelle Parrenin en touchants récitants) est traversé des mêmes douceur poétique et clarté. Bois et métal, terre et éther. - Télérama - Erwan Perron - 11/02/2020
A nouveau un artiste pop s'attaquant au répertoire du grand Jean-Sébastien Bach ? D'autres l'ont fait avec talent : Jacques Loussier (1934-2019) et son Trio Play Bach en version jazz ; Wendy Carlos avec son disque Switched-On Bach (1968) sur fond de vibrionnants synthés Moog, ou, plus récemment, Nicolas Godin livrant sur Contrepoint sa vision psyché-pop du maître de Leipzig. Le Lyonnais Arandel, auteur d'un premier disque remarquable, Love in D, librement inspiré de l'In C du père de la musique minimaliste Terry Riley, s'en tient sur cette cinquième livraison à son dogme : enregistrer un disque électro sans ordinateur ni sample.Il répond cette fois à une commande du musée de la Musique, qui lui a prêté treize instruments anciens (clavecin, viole de gambe, violoncelle Zach, orgue Hammond, ondioline...) auxquels il ajoute synthés et boîtes à rythmes. Ne connaissant, dit-il, pas grand-chose de l'oeuvre du compositeur baroque, hormis son écho entendu sur le tube pop de Procol Harum, A Whiter Shade of Pale (1967), il accouche d'un disque aussi fluide qu'inventif. Il a su bien s'entourer. Comme sur sa version de la Passacaille et fugue en ut mineur, BWV 582, jouée à la note près par le claveciniste Sébastien Roué, qu'il projette dans le cosmos grâce à de subtiles distorsions et beats synthétiques. A la fois charnelle et évanescente, chantant plus haut qu'à son habitude, Barbara Carlotti est renversante sur Bluette, un genre de slow de l'été célébrant la beauté de la vie inspirée d'Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ, BWV 639. Chaque titre de ce disque naïf et roué (avec Areski et Emmanuelle Parrenin en touchants récitants) est traversé des mêmes douceur poétique et clarté. Bois et métal, terre et éther. - Télérama - Erwan Perron - 11/02/2020
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